Paris et ses cafés ont marqué la vie culturelle et intellectuelle de l’Europe : Montmartre, Montparnasse, Saint-Germain des Prés.
Et malgré tout, ces cafés artistiques, littéraires, philosophiques, tous ces bistrots seraient-ils sur le point de disparaître ?
Les cafés et les impressionnistes
Vers 1860 des artistes qui fuient l’académisme se réunissent au café Guerbois ou au café la Nouvelle Athène. Le précurseur a été Courbet. Mais c’est surtout sous la 3ème République qu’on voit se multiplier les cafés et les cabarets à Montmartre où les peintres, les artistes, les écrivains se déplacent de l’un à l’autre. C’est le cas de Manet, Renoir, Cézanne, Pissaro, Dégas ou Zola.
Et malgré tout, ces cafés artistiques, littéraires, philosophiques, tous ces bistrots seraient-ils sur le point de disparaître ?
Les cafés et les impressionnistes
Vers 1860 des artistes qui fuient l’académisme se réunissent au café Guerbois ou au café la Nouvelle Athène. Le précurseur a été Courbet. Mais c’est surtout sous la 3ème République qu’on voit se multiplier les cafés et les cabarets à Montmartre où les peintres, les artistes, les écrivains se déplacent de l’un à l’autre. C’est le cas de Manet, Renoir, Cézanne, Pissaro, Dégas ou Zola.
Agostina Segatori au café du Tambourin. Vincent Van Gogh
Le bar des Folies Bergères. Édouard Manet
L'absinthe. Edgar Dégas
Au café. Auguste Renoir
Le groupe surréaliste au café de la Place Blanche
Les cafés et les surréalistes
Au début du XXe siècle Montmartre est délaissé pour Montparnasse qui devient le quartier des surréalistes qui aimaient se rencontrer dans ses bistrots. De vers 1917 jusqu’à la seconde guerre mondiale, c’est là où ils trouveront leur inspiration pour remettre en cause toutes les normes établies dans cette constante recherche d’une liberté totale.Breton, l’auteur du Manifeste du Surréalisme (1924) choisit souvent lui-même les cafés où se dérouleront les réunions surréalistes : Le Cyrano, place Blanche, Le Batifol, rue du Faubourg-Saint-Martin.
Au début du XXe siècle Montmartre est délaissé pour Montparnasse qui devient le quartier des surréalistes qui aimaient se rencontrer dans ses bistrots. De vers 1917 jusqu’à la seconde guerre mondiale, c’est là où ils trouveront leur inspiration pour remettre en cause toutes les normes établies dans cette constante recherche d’une liberté totale.Breton, l’auteur du Manifeste du Surréalisme (1924) choisit souvent lui-même les cafés où se dérouleront les réunions surréalistes : Le Cyrano, place Blanche, Le Batifol, rue du Faubourg-Saint-Martin.
Le groupe surréaliste au café de la Place Blanche
Le Cyrano
Les cafés et les existentialistes
Avec Le Flore fréquenté par Saint-Exupéry, Camus, Simone de Beauvoir, Sartre pour n’en citer que quelques uns mais aussi par de nombreux hommes politiques, la brasserie Lipp et les Deux-Magots constituent ce que l'on appelle le " triangle d'or " de la légende de Saint-Germain-des-Prés. Ces cafés deviennent des endroits non seulement de rencontre pour discuter mais aussi pour écrire. En effet, c’est au Flore que Simone de Beauvoir écrivit Le sang des autres et Sartre Les chemins de la liberté.
Avec Le Flore fréquenté par Saint-Exupéry, Camus, Simone de Beauvoir, Sartre pour n’en citer que quelques uns mais aussi par de nombreux hommes politiques, la brasserie Lipp et les Deux-Magots constituent ce que l'on appelle le " triangle d'or " de la légende de Saint-Germain-des-Prés. Ces cafés deviennent des endroits non seulement de rencontre pour discuter mais aussi pour écrire. En effet, c’est au Flore que Simone de Beauvoir écrivit Le sang des autres et Sartre Les chemins de la liberté.
Les Deux Magots
Café de Flore
Les cafés de nos jours
Tous ces cafés traditionnels dont certains sont déjà disparus, pourraient fermer leurs portes pour toujours. Leur adaptation à l’époque moderne semble nécessaire s’ils veulent rivaliser avec les grandes chaînes et s’adapter aux goûts de leurs nouveaux clients. Regardez ce reportage et notez quelles peuvent être les causes de cette crise des cafés traditionnels. À qui cette situation peut bénéficier ? Que devraient-ils faire pour faire face à la crise ?
Tous ces cafés traditionnels dont certains sont déjà disparus, pourraient fermer leurs portes pour toujours. Leur adaptation à l’époque moderne semble nécessaire s’ils veulent rivaliser avec les grandes chaînes et s’adapter aux goûts de leurs nouveaux clients. Regardez ce reportage et notez quelles peuvent être les causes de cette crise des cafés traditionnels. À qui cette situation peut bénéficier ? Que devraient-ils faire pour faire face à la crise ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire