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Le prix Goncourt, qu'est-ce que c'est ?
Le prix Goncourt est un prix littéraire annuel, attribué au "meilleur ouvrage d'imagination en prose" d'expression française. C'est le plus prestigieux prix littéraire français.
Le lauréat reçoit un chèque symbolique de 10 euros (même montant depuis 1903, attribution du premier prix Goncourt).
Le prix ne peut être décerné qu'une seule fois à un même écrivain.
C'est l'écrivain Edmond Goncourt (1822-1896) qui a fondé l'Académie Goncourt chargée d'attribuer ce prix. Ainsi il l'avait établi dans son testament : «Je nomme pour exécuteur testamentaire mon ami Alphonse Daudet, à la charge pour lui de constituer dans l'année de mon décès, à perpétuité, une société littéraire dont la fondation a été, tout le temps de notre vie d'hommes de lettres, la pensée de mon frère et la mienne, et qui a pour objet la création d'un prix de 5000 F destiné à un ouvrage d'imagination en prose paru dans l'année, d'une rente annuelle de 6000 francs au profit de chacun des membres de la société.»
Edmond Goncourt
Après une jeunesse dans la Creuse, Claude Chabrol participe en tant que critique de cinéma au lancement de la Nouvelle Vague française, aux côtés de François Truffaut et Jacques Rivette, ses collaborateurs aux Cahiers du cinéma. Dans la revue à couverture jaune, fondée par André Bazin et Jacques Doniol-Valcroze, il participe à la défense de la politique des auteurs et publie, en 1957 avec Éric Rohmer, un livre sur Alfred Hitchcock, celui qui a su imposer son style au système hollywoodien.
Claude Chabrol a dirigé beaucoup de bons films, mais celui que je préfère c'est sans doute Merci pour le chocolat (2000). Voilà la bande annonce et l'argument. Je vous conseille de le regarder, vous ne serez pas déçus.
André est un pianiste virtuose, de renommée internationale. D'abord marié avec Mika, directrice d'une grande entreprise de chocolat suisse, il l'a quittée pour Lisbeth, avec qui il a eu un fils, Guillaume. Lorsque Lisbeth est morte dans un accident de voiture, c'est presque naturellement qu'il s'est remarié avec Mika.
Métro Abbesses (Entrée sous forme d'édicule modèle A). Situé au pied du Sacré Coeur
Station Réaumur-Sébastopol (Entrée non couverte avec candélabres)
Par la suite, Guimard décida de concevoir des accès-type en utilisant des moules: balustrades en fonte, motifs végétaux, l’enseigne «métropolitain» soutenue par deux longues tiges.
Après Guimard, les entrées de métro ne sont plus si artistiques, des candélabres, des mâts avec l’indication « Métro » ou « M » se multiplient un peu partout à Paris. Ce n’est qu’en l’an 2000 que voit le jour le Kiosque des Noctambules réalisé par Jean-Michel Othoniel pour la station Palais Royal. Il a été construit à l’occasion du centenaire du métro de Paris.
C'était il y a 65 ans. Le 29 avril 1945, alors que la Seconde Guerre mondiale touche à sa fin, les élections municipales donnent l'occasion aux Françaises de voter pour la première fois. Et il était temps : mobilisées dès le début du siècle dans la lignée des suffragettes britanniques, elles obtiennent le droit de vote bien après les Américaines, les Néerlandaises, ou encore les Turques. C'est une ordonnance du 21 avril 1944, signée du général de Gaulle, qui déclare que «les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes» et qui met fin à des décennies de préjugés. Le Sénat, en effet, avait retoqué plusieurs fois des propositions de loi en ce sens, au motif que les femmes allaient «renforcer les rangs conservateurs» en raison de l'emprise que l'Église était censée, selon eux, avoir sur elles.
Le 29 avril 1945, les municipales sont les premières élections en France depuis la Libération. Elles se déroulent dans une situation politico-sociale difficile et consacrent les partis politiques qui ont participé à la Résistance : communistes, socialistes et démocrates-chrétiens du MRP (Mouvement républicain populaire).
Pour les femmes, ce 29 avril 1945 est un jour important. L'une d'entre elles, Paule Robert, nous raconte, tout en pudeur, ce grand moment. Elle a aujourd'hui 88 ans et vit au Touquet, dans le Nord-Pas-de-Calais.
Lefigaro.fr : Quel souvenir gardez-vous de cette journée du 29 avril 1945 ?
Paule ROBERT : Je m'en souviens comme si c'était hier. J'avais 23 ans et, à cause des bombardements, j'étais revenue vivre chez mes parents, dans le Nord, avec mes deux jumelles, nées grandes prématurées en 1942. La vie n'était pas facile. Mais mon mari, qui était alors militaire avant de devenir médecin par la suite, était revenu de la guerre. Nous sommes allés voter tous les deux ce jour-là.
Vous souvenez-vous de l'élection en elle-même ?
Bien sûr ! Moi qui ai été une grande gaulliste par la suite, j'ai voté communiste pour la première et la dernière fois de ma vie. Je me souviens d'avoir participé à l'élection de Monsieur Coulot dans le petit village de Lezennes, dans le Nord. Je voulais le remercier car il avait eu une initiative formidable : alors que le marché noir rendait notre vie très difficile, il s'était arrangé avec les agriculteurs du coin pour qu'ils vendent leurs produits aux prix normaux, c'est-à-dire deux fois moins cher.
Dans quel état d'esprit étiez-vous alors ?
Je n'ai pas pris cet évènement comme une victoire, je trouvais cela tout à fait normal que l'on puisse enfin s'exprimer. On les a bien eus, tous les machos qui estimaient que nous les femmes n'avions pas de cervelle et donc, pas d'opinion. On n'est pas plus bêtes que les hommes vous savez, mais à l'époque, nous ne parlions jamais politique. Cela ne se faisait pas. Ce n'était pas comme aujourd'hui, où l'on peut avoir des discussions enflammées sur le sujet en famille. Avant, ces messieurs allaient voter pendant que nous, les femmes, restions à la maison. Par exemple, je n'ai jamais su pour qui avaient voté mon mari et ma mère. Et depuis cette période, je n'ai jamais failli à mon devoir. A part l'année dernière, où j'ai été hospitalisée, j'ai voté à toutes les élections.
Lucie Aubrac
Un film de Claude Berri avec Carole Bouquet, Daniel Auteuil
(France)
Genre : Biopic - Duree : 1H55 mn
Editeur DVD : Fox Pathé Europa (FPE)
Année de production : 1996
Résumé du film
Lyon, mars1943, Raymond Samuel (Aubrac, dans la clandestinité) et Lucie, sa femme, sont engagés dans la résistance. Le 21 juin, Raymond est arrêté, en même temps que Jean Moulin. La passion amoureuse de Lucie la pousse à tout tenter, à tout entreprendre, pour arracher son mari des griffes de la Gestapo. Elle s’engage alors à des actions, mêlant le romanesque à la violence, qui semblent sortir de l’imagination du plus inventif des romanciers. Pourtant, le film est inspiré de l’histoire vraie de Lucie Aubrac.